La dernière thérapie du Dr. Narcisse
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 Tara Willoughby

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Tara Willoughby
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Tara Willoughby


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Date d'inscription : 30/08/2006

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MessageSujet: Tara Willoughby   Tara Willoughby EmptyJeu 31 Aoû - 13:19

Nom complet :
Tara Eileen Willoughby, (O’Brian de son nom de jeune fille), surnommée « l’Irlandaise » par les mauvaises langues de la bonne société londonienne.


Age :
24 ans (16.03.1902)


Description physique :
Tara est une jeune femme extrêmement pâle et frêle. Même lorsqu’elle est en pleine santé, elle paraît presque trop fragile pour pouvoir faire quoi que ce soit toute seule, car elle donne l’impression qu’un seul souffle de vent suffirait à l’emporter au loin et à la briser en mille morceaux. D’origine Irlandaise, elle a une peau très blanche, hautement sensible au soleil, les yeux bleus et peut avoir quelques tâches de rousseur lorsqu’elle sort sans chapeau. Allant à l’encontre de la mode, Tara a gardé ses cheveux blonds très longs et les porte généralement légèrement relevés ou en chignon lors des soirées officielles.
Lorsqu’elle marche, elle le fait sans faire de bruit, si bien qu’elle semble presque glisser sur le sol. Serrée autant dans son corset que dans son mariage de raison, elle se tient toujours très droite, ses longes mains fines posées devant elle son regard mélancolique plongé dans le vide.


Caractère :
Cela fait trois ans que le véritable caractère de la jeune femme n’a plus pu faire surface. Lors de son enfance, Tara était réputée auprès des garçons du village comme étant une gamine avec laquelle il ne fallait surtout pas plaisanter, si on ne voulait pas être la nouvelle victime de sa langue de vipère. Vive et enjouée, Tara multipliait les connaissances et voyait sa future vie comme une éternelle balade sur les près bien verts de l’île d’Émeraude. Optimise et battante de nature, Tara aurait aimé mener la vie que ses parents avaient menés avant elle, mais le destin en a décidé autrement.

Depuis son mariage, Tara s’est renfermée. En quelques années, elle est devenue une personne morne et silencieuse qui ne sourit que rarement et qui ne parle pas beaucoup. Elle se méfie de tout le monde, surtout de la haute société britannique et préfère fréquenter des gens de rang social inférieur.
Il arrive pourtant que son ancien caractère rebelle et contestataire refasse surface, ce qui a déjà crée quelques petits scandales à l’intérieur de la haute société britannique. Une fois poussée à bout, Tara peut se montrer très impulsive, ne maîtrisant plus ni ses paroles, ni ses actes.


Origine et langues parlées :
Tara est originaire de Belfast, ville portuaire d’Irlande du Nord. Depuis toute petite, elle parle aussi bien l’Anglais (langue officielle) que le gaëlique, langue « officieuse » encore parlée par les marins de sa région. Depuis son entrée dans la bonne société, Tara a suivi une éducation pour jeunes filles de bonne famille et à du apprendre le français, langue de la cours par excellence. Au bout de 5 ans d’apprentissage, elle le maîtrise assez bien, mais conserve pourtant un accent à couper au couteau.


Métier, position sociale :
D’une année à l’autre, la famille de Tara a connu une ascension vertigineuse sur l’échelle sociale. A l’origine, elle fait partie du peuple, mais depuis que son père s’est enrichi, la jeune femme a fait son entrée dans la bonne société. Son Mariage avec James Willoughby a fait d’elle un membre de l’une des plus anciennes familles londoniennes.


Raison de sa venue au centre de santé :
Tara a été envoyée au centre à cause de ses nerfs fragiles – c’est du moins la raison indiquée par son mari. D’après James, une cure dans ce centre est absolument nécessaire, étant donné que sa femme lui semble instable, lunatique et parfois même carrément dépressive. C’est donc par pur souci pour sa jeune épouse qu’il l’a envoyé faire une cure à l’institut du docteur Narcisse, sans pour autant lui indiquer la date de son retour. A force d’entendre de toute part qu’elle a l’air fatiguée, pâle et maigre, Tara est elle-même convaincue qu’elle doit être malade, alors que, d’un point de vue purement médical, elle est en parfaite santé. La seule maladie dont elle souffre réellement est le mal du pays.


Histoire :
Tara Eileen O’Brian est née à la campagne près de Belfast le 16 Mars 1902. Sa mère, dont elle était le premier enfant, mourut en couche, faute de ne pas avoir été secourue à temps. Le père de Tara travaillait à la mine, si bien que la jeune fille fut plus ou moins élevée par la voisine, qui avait deux petits garçons de son age et pour laquelle le mot « entraide » n’était pas dénudé de sens. Tara grandit donc avec ses deux « frères », avec lesquels elle passa le plus clair de son temps. Confiée aux bons soins de la voisine, qui avait toujours un œil sur elle, Tara allait tout les jours à l’école en compagnie des deux garçons et bénéficiait de toute l’attention de leur mère durant le reste de la journée. Bien souvent, Tara passait la nuit chez la voisine lorsque son père était retenu à Belfast.
Chaque soir, Tara venait attendre son père au croisement, lorsque celui-ci rentrait de la mine. Le salaire du mineur était tout sauf mirobolant, mais l’argent qu’il gagnait suffisait à le faire vivre, lui et sa fille. Le dimanche, après la messe, Goeff O’Brian allait se retranchait derrière sa maison et s’adonnait à son passe-temps favori: le mécanique. Malgré son métier de mineur, le père de Tara était un mordu de mécanique et accourait à chaque fois qu’une automobile passait par là. Dans un accès de folie, il acheta un vieux moteur de voiture et passa des heures à bricoler dessus, tandis que sa fille, assise à ses cotés, lui tendait les différents ustensiles qu’il lui demandait.

C’est cette passion pour la mécanique qui changea radicalement la vie du père et de la fille, car Goeff O’Brian parvint à développer un nouveau type de moteur qui lui semblait plus performent et moins gourment en essence que ses prédécesseurs. Très fier, il alla présenter son travail à la foire de Belfast et, coup de chance, capta l’intérêt d’un fabriquant d’automobile, qui lui proposa immédiatement d’acheter la patente de son invention. Goeff O’Brian, qui n’avait jamais imaginé qu’une telle chose fut possible, alla chercher de l’aide chez un ami commerçant et signa le contrat avec l’industriel anglais.
Dès ce moment-là, l’argent ne manquait plus au père et à la fille, car dès la fin de la guerre, l’économie anglaise se développa à toute vitesse et, l’automobile était de plus en plus demandée. Très rapidement, Goeff n’eut plus besoin de gagner son pain à la mine, mais il y retournait encore pour l’amour du métier. Sa fille Tara, à pas encore 17 ans, portait désormais des toilettes venant de Londres.

Durant deux ans, le père et la fille restèrent à Belfast, jouissant de leur nouvelle richesse qui ne cessait de s’accroître et en faisaient profiter ceux qu’ils aimaient. Pourtant, alors que l’économie était en plein essor, les choses se gâtèrent en Irlande, car des partisans se mirent à clamer haut et fort qu’il était temps de se débarrasser de l’emprise britannique. De violentes émeutes en furent la suite, durant lesquels John, l’un des garçons avec lesquels Tara avait été élevée et sur lequel elle avait finalement jeté son dévolu, fut tué. Craignant pour la sécurité de sa fille, Goeff pris la décision de quitter son pays et d’aller s’installer en Angleterre. Malgré les protestations énergiques de Tara, qui participait à sa façon à la révolte en écrivant des tracs antibritanniques, la petite famille partit pour l’Angleterre au printemps 1921, si bien que la jeune fille fêta ses 18 ans en Angleterre, au milieu de gens qu’elle ne connaissait à peine.

Ne voulant que le meilleur pour sa fille unique, Goeff O’Brian inscrivit Tara à des cours pour jeunes filles de bonne famille, où elle du se tenir droite et apprendre le maintien, les manières de la table, la danse, le chant, la peinture et le français. Au début, Tara avait énormément de peine à rester assise durant des heures, elle qui était habituée à courir où bon lui semblait. Pourtant, voyant que son père semblait y tenir, elle se donna beaucoup de peine pour être à la hauteur, ce qui n’était pas simple parmi des jeunes filles de la haute société britannique qui n’arrêtaient pas de se moquer de son accent.

Durant l’automne 1921, le père de la jeune fille tomba malade, et il se rendit rapidement compte que le dur travail dans la mine allait réclamer son du. Pour ne pas laisser sa fille à peine majeure seule à la tête de « O’Brian & Partners & Co. », il entrepris de lui trouver quelqu’un qui puisse la soutenir. Un ami…un partenaire…et, pourquoi pas, un mari.
James Willoughby, 38 ans, fut l’un des premiers à flairer l’occasion en or qui se présentait: Épouser une riche héritière qui ne connaissait rien à la vie et se trouver à la tête d’une entreprise florissante...car c’était bien d’argent que Willoughby maquait, et seul le nom de son illustre famille parvenait encore à cacher sa montagne de dettes. L’anglais se présenta donc chez le père de Tara, devint bientôt son confident et fit sa cours à la jeune femme qui, malgré la différence d’âge, paraissait conquise.
Alors qu’il était déjà très atteint par la maladie, Goeff O’Brian assista, tout heureux, au mariage de sa fille, avant de mourir moins d’un mois plus tard, le 11 Novembre 1922.

A vingt ans, Tara se retrouvait désormais orpheline et mis de nombreux mois à sortir du trous noir dans lequel l’avait précipité la mort de son père. Durant tout ce temps, elle laissa à son mari le soin de tout gérer, afin de ce consacrer uniquement à son deuil. Lorsque Tara se sentit enfin mieux et qu’elle chercha à reprendre les choses en main, elle découvrit avec stupeur que, durant les derniers mois, les choses avaient beaucoup changé. Le nom de son père sur l’enseigne avait fait place à celui de « Willoughby », certains employés, amis du défunt, avaient été licenciés et les principaux partenaires ne se trouvaient plus en Irlande, mais désormais en Amérique. Tara comprit alors qu’elle avait commis une grave erreur et chercha par tous les moyens de rectifier le tir. D’abord, elle chercha à en parler avec son mari, qui fit mine de ne rien comprendre. Par la suite, elle fit appel aux partenaires, aux gérants et aux trésoriers, mais elle du bien vite comprendre que l’entreprise avait passé sous le contrôle de son mari, qui avait eu l’intelligence d’occuper les postes à responsabilités avec des personnes de son choix.
Devant le fait accompli, Tara décida de lutter, et lors d’une dispute mémorable avec son mari, elle menaça de fermer l’entreprise et de le mettre à la porte sans le sou. Pourtant, Tara du vite se rendre compte qu’elle avait perdu toute influence sur sa propre entreprise et que son mari tenait désormais les rennes. La jeune femme changea alors de tactique en menant une vaste opération de charme à l’intérieur de la bonne société. Pourtant, la jeune femme n’arriva pas à ses fins, car elle constata que les grandes familles britanniques la snobait et qu’elle était secrètement surnommée « cette traînée d’Irlandaise ». Lorsque Tara tenta sa chance auprès des représentants de la haute société venus de l’étranger, James était toujours à côté d’elle, surveillant étroitement chacune de ses paroles, et lorsque Tara osait transgresser l’interdit, son mari en tira les conséquences.

Étrangement, James ne frappait jamais sa femme rebelle, mais parvint peu à peu à faire de Tara le fantôme de la femme qu’elle avait été. Très vite, elle était isolée, prisonnière dans sa propre maison, toujours sous surveillance et incapable de trouver une personne de confiance. Elle savait bien que l’on riait d’elle derrière son dos lors des grands bals mondains et qu’elle ne serait jamais plus qu’une bougresse d’Irlandaise bourrée de fric qui avait réussi à épouser le représentant d’une grande famille. James, quand à lui, avait obtenu ce qu’il voulait, car il était parvenu de faire de sa jeune femme un objet de décoration qui ne mettrait plus le nez dans ses affaires. Le mal du pays et la solitude dont souffrait sa femme étaient pour lui des armes de taille, car Tara pâlissait et maigrissait à vue d’œil, donnant l’impression à tout le monde qu’elle était malade, si bien que James avait une excellente excuse pour l’isoler au maximum.

Tara aurait pu rester dans sa léthargie éveillée encore longtemps si elle n’avait pas croisé par hasard Thomas, l’autre garçon avec lequel elle avait été élevée. Dans la rue, le jeune home la reconnu à peine, tant elle était devenue le fantôme d’elle-même. Sachant bien que son mari l’attendait, Tara fixa un rendez-vous avec le jeune homme et s’y rendit que deux jours plus tard. Elle eut enfin le loisir de raconter à Thomas ce qu’était devenu sa vie, et le jeune homme, qui avait fait carrière dans la marine et qui connaissait beaucoup de gens, promis de l’aider. Très vite, il organisa des rencontres entre la jeune femme et différents hommes d’affaires, qui étaient très intéressés de s’associer à la fille du défunt créateur de « O’Brian & Partners & Co.. ». Tara fit également appel à un avocat, histoire de reprendre à son mari que qui était sa propriété.
Malheureusement, James fut informé des nouveaux plans de sa femme et décida de changer de tactique. Tout conciliant, il vint la voir et lui promis de lui redonner son mot à dire dans l’entreprise si elle acceptait de se rendre dans un centre médical quelques temps, histoire de faire soigner ses nerfs malades. Tout d’abord, Tara refusa net, mais lorsque même ses visites se mirent à lui dire qu’elle n’avait pas l’air bien, la jeune femme se dit que ce ne serait peut-être pas plus mal d’aller reprendre des forces avant la bataille. Convaincue que son grand retour ne serait qu’une question de semaines, Tara se rendit dans le centre médical du Docteur Narcisse, histoire de se refaire une santé.


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MessageSujet: Re: Tara Willoughby   Tara Willoughby EmptyJeu 31 Aoû - 20:48

Magnifique bio ! (Je savais que tu nous créerais une jeune fille intéressante.) Tu es validée, bienvenue et bon jeu ^__^.

(hum j'ai des emplois du temps sur la planche)
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MessageSujet: Re: Tara Willoughby   Tara Willoughby EmptySam 2 Sep - 20:09

Ton emploi du temps :

Comme il s'agissait d'une maladie des nerfs, le Dr Narcisse avait décidé de traiter le cas de Tara Willoughby avec délicatesse. Voici ce qu'il lui dit :

"Le plus important pour vous est de ne vous inquiéter de rien. Votre corps et votre esprit supportent mal le monde moderne et sa dureté. Dernièrement surtout vous semblez avoir été soummise à de rudes épreuves qui vous ont fortement affaiblie. Votre séjour ici vous permettra de reprendre des forces loin de tous soucis. Vos repas seront composés avec un soin particulier pour qu'ils soient à la fois agréables et bénéfiques pour votre santé. Vous avez ici quelques exemples. (Il lui indiqua les points consacrés aux menus sur son emploi du temps.) Comme vous le voyez ici, je vous dispense de sports intenses pour les deux premières semaines, mais ensuite vous pourrez jouer au tennis si vous voulez. (Il sourit largement à sa patiente, comme s'il venait de faire une bonne blague ou lui avait offert un cadeau de Noël.) Fréquenter l'établissement des bains régulièrement vous fera beaucoup de bien et je vous conseille de passer du temps sur la terrasse pour profiter de l'air pur. Vos heures de sommeil seront les mêmes que les autres patients, mais l'idéal pour vous serait d'essayer de faire une courte sieste chaque après-midi. Le sommeil peut être régénateur dans votre cas."

Il acheva pas quelques boniments et souhaits de bon séjour et laissa aller sa nouvelle patiente.

(J'avais la flemme de faire comme d'habitude lol.)
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